• Nom scientifique : Circus approximans (Peale, 1848)
  • Noms polynésiens : Amu mo’a, manu ‘amu mo’a, ou’ai mo’a (Tahiti)
  • Famille : Accipitridae
  • Catégorie : Oiseaux terrestres introduits
  • Distribution : Société, Nouvelle-Zélande, Australie, Nouvelle-Guinée

Aspect et identification

60 cm. Mâle et femelle d’apparence identique mais la femelle est de taille supérieure au mâle. C’est le seul rapace diurne introduit en Polynésie. Le plumage présente diverses nuances de brun et est variable selon les individus. C’est un oiseau de grande envergure, qui plane souvent à haute altitude. Son bec est fort et recourbé vers le bas. Les pattes jaunes forment des serres. L’iris et les pattes sont jaune clair. Les juvéniles de premier hiver ont les iris bruns, un plumage brun sombre avec une tache blanche sur la nuque. Au fur et à mesure qu’ils vieillissent, la couleur de leur iris et de leur plumage pâlit.

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Voix

Caractéristiques

Originaire de l’ouest du Pacifique (Nouvelle-Zélande, Australie, Nouvelle-Guinée), il a été introduit à Tahiti en 1885 par le Consul d’Allemagne dans l’intention de limiter le nombre de rats. De cette île, il a gagné les autres îles sans intervention humaine pour le plus grand malheur de leur avifaune endémique. Présent à Maupiti, Bora Bora, Tupaï, Raiatea et Tahaa, Huahine, Moorea, Tetiaroa, dès 1920. A Rapa, un couple introduit fut abattu quelques mois après son arrivée.

Cris entendus en septembre-novembre sur Tahiti. En Nouvelle-Zélande se reproduit en octobre-novembre, il peut commencer dès le mois d’août dans les régions situées les plus au nord de ce pays. Nids en branche, herbe et jonc. La reproduction a été étudiée en Nouvelle-Zélande. La femelle incube 3 à 4 œufs chamois pendant 29 à 32 jours. L’incubation commence dès la ponte du premier œuf. Les poussins sont ainsi de tailles différentes et les plus jeunes – plus petits – survivent rarement. Ils s’envolent à l’âge de six semaines. Une ponte de deux œufs a été trouvée en Polynésie française.

Chasse dans les vallées, les plantations, près des villages et d’autres habitats très variés tels que les bords de mer.

Silencieux en général, il peut émettre des « kee, kee… » hauts perchés pendant la saison de reproduction.

Gros insectes, lézards, oiseaux, rongeurs. Poissons et charognes à l’occasion.

Distribution

Originaire de l’ouest du Pacifique (Nouvelle-Zélande, Australie, Nouvelle-Guinée), il a été introduit à Tahiti en 1885 par le Consul d’Allemagne dans l’intention de limiter le nombre de rats. De cette île, il a gagné les autres îles sans intervention humaine pour le plus grand malheur de leur avifaune endémique. Présent à Maupiti, Bora Bora, Tupaï, Raiatea et Tahaa, Huahine, Moorea, Tetiaroa, dès 1920. A Rapa, un couple introduit fut abattu quelques mois après son arrivée.

Reproduction

Cris entendus en septembre-novembre sur Tahiti. En Nouvelle-Zélande se reproduit en octobre-novembre, il peut commencer dès le mois d’août dans les régions situées les plus au nord de ce pays. Nids en branche, herbe et jonc. La reproduction a été étudiée en Nouvelle-Zélande. La femelle incube 3 à 4 œufs chamois pendant 29 à 32 jours. L’incubation commence dès la ponte du premier œuf. Les poussins sont ainsi de tailles différentes et les plus jeunes – plus petits – survivent rarement. Ils s’envolent à l’âge de six semaines. Une ponte de deux œufs a été trouvée en Polynésie française.

Habitat

Chasse dans les vallées, les plantations, près des villages et d’autres habitats très variés tels que les bords de mer.

Voix

Silencieux en général, il peut émettre des « kee, kee… » hauts perchés pendant la saison de reproduction.

Alimentation

Gros insectes, lézards, oiseaux, rongeurs. Poissons et charognes à l’occasion.

Statut et protection

Espèce commune dans la région Australasienne, le busard est soupçonné être à l’origine de la disparition des pigeons géants du genre Ducula dans toutes les îles du Pacifique où il a été introduit. A Tahiti, le Busard de Gould est sûrement responsable de la quasi-extinction du rupe (D. aurorae). Il a été vu capturant des Rousserolles de Tahiti (A. caffer, espèce en danger d’extinction) et provoque des cris d’alarme chez les Monarques de Tahiti (Pomarea nigra, espèce en danger critique d’extinction). Les oiseaux endémiques des îles ayant évolué dans des milieux indemnes de rapaces, ils n’ont pas développé au cours de leur évolution de techniques permettant de leur échapper. Ils sont souvent des proies faciles pour le Busard. Les Loris (Vini sp.), Rousserolles (Acrocephalus sp.), Salanganes (Aerodramus sp.) et Ptilopes (Ptilinopus sp.) sont probablement également ses victimes sans pour autant que sa présence sur une île ne parvienne à limiter le pullulement des rongeurs. Cet argument est souvent à l’origine de son introduction. A n’introduire donc sous aucun prétexte dans une nouvelle île ou un nouvel archipel tel que les Marquises, les Australes ou à Makatea (Tuamotu). Il pourrait faire définitivement disparaître les derniers Pigeons géants survivants sur Nuku Hiva et Makatea (Ducula galeata et Ducula aurorae respectivement) ou les magnifiques Loris ultramarin et de Kuhl (Vini ultramarina et Vini kuhlii).
Sa présence dans ces archipels ou îles doit être signalée le plus rapidement possible à la Direction de l’environnement ou à la SOP. L’espèce a été classée nuisible en Polynésie française (voir l’arrêté N°1301/CM du 15 novembre 2006).
L’espèce est inscrite sur la liste des espèces menaçant la biodiversité par la réglementation territoriale de Polynésie française.
Elle est classée « Préoccupation mineure » (LC) sur la liste rouge de l’UICN.

Texte original de Caroline BLANVILLAIN – Compléments et mise à jour par divers membres de la SOP Manu.