• Nom scientifique : Tringa incana (Gmelin, 1789)
  • Noms polynésiens : Uriri (société), Kuriri (Tuamotu), Torea (Mangareva), Tuki, Kikiriri, kivi (Marquises), iivi (Australes), Kekerei’a (Rapa)
  • OrdreCharadriiformes
  • FamilleScolopacidae
  • Catégorie : Oiseaux migrateurs
  • Distribution : Sibérie, Alaska et Canada (reproduction), Tropiques (migration)

Aspect et identification

28 cm. Mâle et femelle d’apparence identique. Les individus en plumage non reproducteur sont uniformément gris foncé avec le dessous du corps blanc. Une bande sombre passe par l’œil qui est cerné de blanc. Les individus en plumage reproducteur sont plus rares en Polynésie française. Ils ont alors les joues, la gorge, la poitrine et les flancs striés de noir. Le bec est long, droit et noir. Les pattes sont jaunes.

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Caractéristiques

Se reproduit au Nord-Est de la Sibérie, en Alaska et au Nord-Ouest du Canada. Cet oiseau vient séjourner sous les tropiques de septembre à mai (été austral) alors que sévissent les grands froids dans l’hémisphère Nord. Cette espèce est alors présente dans tous les archipels. Les juvéniles, âgés de quelques mois, arrivent en même temps que leurs parents. Contrairement aux adultes, ils resteront sur place pendant l’hiver austral qui suivra. On peut donc observer des Chevaliers errants tout au long l’année en Polynésie française.

En juin et juillet, de la Sibérie à l’Alaska et en Colombie britannique. Nidifie à même le sol dans une zone légèrement grattée et délimitée par des racines. Pond 4 œufs de 43 x 32 mm, gris et tachetés de marron. Les deux sexes incubent les œufs et élèvent les jeunes. A partir de 15 jours, ces derniers suivent un seul des deux parents.

Espèce limicole. Elle fréquente les plages de sable, de corail ou de cailloux ainsi que les récifs. Dans les îles hautes, on les trouve parfois le long des rivières situées dans les vallées tranquilles.

« oulili » répétés plusieurs fois de suite.

Petits poissons et des invertébrés. Il court le long des rivages et capture ses proies en donnant de rapides coups de bec dans la vase ou le sable humide.

Distribution

Se reproduit au Nord-Est de la Sibérie, en Alaska et au Nord-Ouest du Canada. Cet oiseau vient séjourner sous les tropiques de septembre à mai (été austral) alors que sévissent les grands froids dans l’hémisphère Nord. Cette espèce est alors présente dans tous les archipels. Les juvéniles, âgés de quelques mois, arrivent en même temps que leurs parents. Contrairement aux adultes, ils resteront sur place pendant l’hiver austral qui suivra. On peut donc observer des Chevaliers errants tout au long l’année en Polynésie française.

Reproduction

En juin et juillet, de la Sibérie à l’Alaska et en Colombie britannique. Nidifie à même le sol dans une zone légèrement grattée et délimitée par des racines. Pond 4 œufs de 43 x 32 mm, gris et tachetés de marron. Les deux sexes incubent les œufs et élèvent les jeunes. A partir de 15 jours, ces derniers suivent un seul des deux parents.

Habitat

Espèce limicole. Elle fréquente les plages de sable, de corail ou de cailloux ainsi que les récifs. Dans les îles hautes, on les trouve parfois le long des rivières situées dans les vallées tranquilles.

Voix

« oulili » répétés plusieurs fois de suite.

Alimentation

Petits poissons et des invertébrés. Il court le long des rivages et capture ses proies en donnant de rapides coups de bec dans la vase ou le sable humide.

Statut et protection

Commune partout en Polynésie française.
L’espèce est classée « préoccupation mineure » (LC) sur la liste rouge de l’UICN.

Texte original de Caroline BLANVILLAIN – Compléments et mise à jour par divers membres de la SOP Manu.