• Nom scientifique : Fregata ariel (Gray, 1845)
  • Nom polynésiens : Otaha, ota’a (Société, Tuamotu, Gambier, Tubuai, Rurutu), iva (Société), mokoe (Tuamotu), kota’a, kotaha (Tuamotu, Marquises), tuveau (Marquises), tota’a (Marquises)
  • Ordre : Suliformes
  • Famille : Fregatidae
  • Catégorie : Oiseaux de mer
  • Distribution : La plupart des mers tropicales.

Aspect et identification

La femelle est noire, à l’exception d’une zone blanche située sur la poitrine, le ventre, les flancs et qui s’étend latéralement en une pointe triangulaire à la base chaque aile. Elle est plus grosse que le mâle. Sa gorge est noire (c’est un moyen de la distinguer de la femelle Frégate du Pacifique, Fregata minor, qui a une gorge blanche). Son œil est cerclé de rouge tandis que celui du mâle est cerclé de noir.

Les pattes et le bec des adultes sont roses. Le bec est fort, puissant et crochu à son extrémité. Les juvéniles ont un plumage roussâtre.

Vidéos

Voix

Caractéristiques

La plupart des mers tropicales du globe ; observée à Makemo et à Rangiroa dans les Tuamotu; dans les îles Sous le Vent (Bora-bora, Huahine, Tahaa, Tetiaroa), aux Marquises (Hatuta’a) et aux Australes (Rimatara).

Sa période de reproduction présente des pics qui semblent être en relation avec ceux des espèces parasitées mais l’espèce nidifie toute l’année. Sur un amas de brindilles construit dans les arbres, arbustes et parfois à même le sol, un œuf blanc-jaune citron de 60 x 43 mm est pondu. La reproduction a été étudiée en dehors de Polynésie française, l’œuf est incubé 41 jours par les deux sexes qui se relayent de façon irrégulière. Le jeune reste dépendant de ses parents plus d’un an. Il est donc fréquent que la Frégate Ariel ne se reproduise qu’une année sur deux.

Niche au milieu des espèces victimes de son kleptoparasitisme ! De préférence sur des îlots volcaniques ou coralliens inhabités, parfois dans la végétation des falaises des grandes îles volcaniques habitées aux Marquises.

Caquette en se rencontrant, le mâle grogne. Les frégates claquent également du bec.

Jeunes tortues et crabes sur les plages, calamars saisis à la surface de la mer. En règle générale, elles harcèlent les autres oiseaux de mer qui reviennent sur leurs sites de nidification jusqu’à ce que ces derniers lâchent leurs proies ou les déglutissent. Fous , Noddis, Sternes et même Chevaliers errants sont les « victimes » les plus fréquentes de ces oiseaux.

Distribution

La plupart des mers tropicales du globe ; observée à Makemo et à Rangiroa dans les Tuamotu; dans les îles Sous le Vent (Bora-bora, Huahine, Tahaa, Tetiaroa), aux Marquises (Hatuta’a) et aux Australes (Rimatara).

Reproduction

Sa période de reproduction présente des pics qui semblent être en relation avec ceux des espèces parasitées mais l’espèce nidifie toute l’année. Sur un amas de brindilles construit dans les arbres, arbustes et parfois à même le sol, un œuf blanc-jaune citron de 60 x 43 mm est pondu. La reproduction a été étudiée en dehors de Polynésie française, l’œuf est incubé 41 jours par les deux sexes qui se relayent de façon irrégulière. Le jeune reste dépendant de ses parents plus d’un an. Il est donc fréquent que la Frégate Ariel ne se reproduise qu’une année sur deux.

Habitat

Niche au milieu des espèces victimes de son kleptoparasitisme ! De préférence sur des îlots volcaniques ou coralliens inhabités, parfois dans la végétation des falaises des grandes îles volcaniques habitées aux Marquises.

Voix

Caquette en se rencontrant, le mâle grogne. Les frégates claquent également du bec.

Alimentation

Jeunes tortues et crabes sur les plages, calamars saisis à la surface de la mer. En règle générale, elles harcèlent les autres oiseaux de mer qui reviennent sur leurs sites de nidification jusqu’à ce que ces derniers lâchent leurs proies ou les déglutissent. Fous , Noddis, Sternes et même Chevaliers errants sont les « victimes » les plus fréquentes de ces oiseaux.

Statut et protection

Espèce non menacée mais dont les jeunes sont consommés par l’homme.
Classée “Préoccupation mineure” (LC) sur la liste rouge de l’UICN.

Texte original de Caroline BLANVILLAIN – Compléments et mise à jour par divers membres de la SOP Manu.