- Nom scientifique : Acridotheres tristis (Linnaeus, 1766)
- Nom polynésiens : Manu pua’atoro (Société) ; komako ferani, komao, komako haoe (Hiva Oa)
- Ordre : Passeriformes
- Famille : Sturnidae
- Catégorie : Oiseaux terrestres introduits
- Distribution : Société, Australes, Tuamotu, Marquises
Aspect et identification
23-25 cm. Mâle et femelle d’apparence identique. Tête, cou et gorge noirs chez l’adulte, bruns chez le jeune. Le corps est marron à l’exception du bas-ventre, du dessous et de l’extrémité de la queue qui sont blancs. Les ailes sont noires mais une large zone blanche et ovale, bien visible en vol, est présente sous chaque aile. Le pourtour des yeux, le bec et les pattes sont jaunes.
Vidéos
Voix
Caractéristiques
Espèce originaire d’Inde. Introduite en Polynésie française en 1920-22 afin de lutter contre la guêpe de feu, elle a préféré s’attaquer aux vergers. Elle est désormais présente dans presque toutes les îles de la Société et à Hiva Oa (Marquises). Elle a été vue récemment à Nuku Hiva où sa destruction est tentée. Aux Tuamotu, elle est présente à Hao. Aux Australes, elle est présente à Tubuai et Rurutu.
Ces oiseaux s’apparient à vie et se reproduisent dans des anfractuosités ou des trous. La reproduction s’étend d’octobre à mars. Le nid est construit à partir de matériaux variés trouvés dans l’environnement des oiseaux (végétaux, bouts de papier ou de sacs plastique, morceaux d’aluminium, ficelles ou rubans). La femelle pond 4 à 5 œufs bleu-verdâtre, de 31 x 22 mm qu’elle incube seule pendant 17 jours. Les jeunes s’envolent dès l’âge de 3 semaines.
Colonise en premier lieu les zones anthropisées, puis se retrouve partout à l’intérieur des terres et au fond des vallées les plus éloignées. Reste peu fréquente dans les zones d’altitude. Le soir, les Martins tristes se rassemblent dans des dortoirs communs : de grands arbres présentent ainsi parfois plusieurs centaines d’oiseaux. Ils causent alors de sérieuses nuisances sonores.
Espèce très vocale, trilles puissantes et variées, « kaa » ou « kia » répétées plusieurs fois en cri d’alarme.
Insectes, débris végétaux, semences, fruits, végétaux, œuf et oisillons au nid ou tout justes envolés.
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Distribution
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Espèce originaire d’Inde. Introduite en Polynésie française en 1920-22 afin de lutter contre la guêpe de feu, elle a préféré s’attaquer aux vergers. Elle est désormais présente dans presque toutes les îles de la Société et à Hiva Oa (Marquises). Elle a été vue récemment à Nuku Hiva où sa destruction est tentée. Aux Tuamotu, elle est présente à Hao. Aux Australes, elle est présente à Tubuai et Rurutu.
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Reproduction
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Ces oiseaux s’apparient à vie et se reproduisent dans des anfractuosités ou des trous. La reproduction s’étend d’octobre à mars. Le nid est construit à partir de matériaux variés trouvés dans l’environnement des oiseaux (végétaux, bouts de papier ou de sacs plastique, morceaux d’aluminium, ficelles ou rubans). La femelle pond 4 à 5 œufs bleu-verdâtre, de 31 x 22 mm qu’elle incube seule pendant 17 jours. Les jeunes s’envolent dès l’âge de 3 semaines.
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Habitat
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Colonise en premier lieu les zones anthropisées, puis se retrouve partout à l’intérieur des terres et au fond des vallées les plus éloignées. Reste peu fréquente dans les zones d’altitude. Le soir, les Martins tristes se rassemblent dans des dortoirs communs : de grands arbres présentent ainsi parfois plusieurs centaines d’oiseaux. Ils causent alors de sérieuses nuisances sonores.
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Voix
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Espèce très vocale, trilles puissantes et variées, « kaa » ou « kia » répétées plusieurs fois en cri d’alarme.
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Alimentation
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Insectes, débris végétaux, semences, fruits, végétaux, œuf et oisillons au nid ou tout justes envolés.
Ressources
L'oiseau sur la branche
Statut et protection
Ils entrent en compétition avec les oiseaux natifs pour les sites de nidification et exercent une prédation sur les nids des espèces endémiques de Polynésie française (salanganes, hirondelles, monarques…). L’espèce a été classée nuisible en Polynésie française, sa destruction est autorisée et souhaitable. A n’introduire sous aucun prétexte et à éliminer le plus vite possible, en cas d’arrivé dans une nouvelle île, sous peine de dégâts irrémédiables dans les vergers et pour l’avifaune.
L’espèce est inscrite sur la liste des espèces menaçant la biodiversité par la réglementation territoriale de Polynésie française.
Elle est classée « Préoccupation mineure » (LC) sur la liste rouge de l’UICN et parmi les 100 espèces les plus envahissantes de la planète.
Texte original de Caroline BLANVILLAIN – Compléments et mise à jour par divers membres de la SOP Manu.