• Nom scientifique : Pterodroma neglecta (Schlegel, 1863)
  • Nom polynésiens : Upo’a (Tubuai), ke’a (Rapa)
  • Ordre : Procellariiformes
  • Famille : Procellariidae
  • Catégorie : Oiseaux de mer
  • Distribution : Australes (Rapa), Tuamotu du Sud, Groupe Pitcairn

Aspect et identification

38 cm. Mâle et femelle d’apparence identique. Le plumage est de couleur variable. Les individus les plus pâles sont brun-foncé sur le dessus du corps, avec la tête et le dessous du corps blancs. Les plus sombres, difficiles à distinguer du Pétrel du Herald (Pterodroma heraldica), sont uniformément noirs à part des zones grises sur le front et sur la face. Tous les stades de plumage intermédiaire existent. Tous présentent une zone pâle à la base des rémiges et des couvertures primaires sur la face ventrale des ailes. Le bec, fort et noir, est caractéristique de celui des pétrels : il est crochu à son extrémité et surmonté de deux tubes cornés au bout desquels s’ouvrent les narines. Les pattes sont souvent roses mais peuvent être entièrement noires. Il vole tranquillement en alternant d’amples battements d’aile avec de longs vols planés en rasant les flots. Sa queue est arrondie. Lors des parades sexuelles, il est capable d’effectuer de véritables acrobaties aériennes.

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Caractéristiques

En Polynésie, se reproduit principalement à Rapa et sur quelques rares atolls du sud des Tuamotu. L’espèce est présente ailleurs (île de Pâques, îles Kermadec, Lord Howe, Pitcairn), surtout au sud et au centre du Pacifique tropical.

Il peut se reproduire tout au long de l’année mais la plupart des œufs sont pondus d’octobre à mars pendant l’été austral. Un œuf blanc de 64 x 47 mm est pondu sous une végétation épaisse dans une dépression. Bien que rapporté dans certains guides comme étant strictement nocturne, en Polynésie française il vient à terre pour visiter ses colonies du début de l’après-midi jusqu’au coucher du soleil. La reproduction a été étudiée sur des populations autres que celles de Polynésie française. L’œuf éclot après 50-52 jours d’incubation et les jeunes prennent leur envol après 110 à 130 jours d’élevage au sol.

Pélagique, converge pour se reproduire en colonies parfois très importantes établies sur des îlots, des atolls ou sur les hauteurs des îles volcaniques.

Appelle bruyamment dans les colonies « yuk-ker-a-oo-yuk » avec une note finale particulièrement forte, pouvant être répétée trois fois successivement. Émet ses vocalisations aussi bien en vol qu’au sol.

Se nourrit de calamars et de crustacés capturés surtout à la surface de l’eau alors qu’il flotte sur la mer ou qu’il plonge des airs.

Distribution

En Polynésie, se reproduit principalement à Rapa et sur quelques rares atolls du sud des Tuamotu. L’espèce est présente ailleurs (île de Pâques, îles Kermadec, Lord Howe, Pitcairn), surtout au sud et au centre du Pacifique tropical.

Reproduction

Il peut se reproduire tout au long de l’année mais la plupart des œufs sont pondus d’octobre à mars pendant l’été austral. Un œuf blanc de 64 x 47 mm est pondu sous une végétation épaisse dans une dépression. Bien que rapporté dans certains guides comme étant strictement nocturne, en Polynésie française il vient à terre pour visiter ses colonies du début de l’après-midi jusqu’au coucher du soleil. La reproduction a été étudiée sur des populations autres que celles de Polynésie française. L’œuf éclot après 50-52 jours d’incubation et les jeunes prennent leur envol après 110 à 130 jours d’élevage au sol.

Habitat

Pélagique, converge pour se reproduire en colonies parfois très importantes établies sur des îlots, des atolls ou sur les hauteurs des îles volcaniques.

Voix

Appelle bruyamment dans les colonies « yuk-ker-a-oo-yuk » avec une note finale particulièrement forte, pouvant être répétée trois fois successivement. Émet ses vocalisations aussi bien en vol qu’au sol.

Alimentation

Se nourrit de calamars et de crustacés capturés surtout à la surface de l’eau alors qu’il flotte sur la mer ou qu’il plonge des airs.

Statut et protection

A terre, les oiseaux souffrent de la prédation des rats. Les chèvres, lorsqu’elles sont présentes sur les sites de nidification, piétinent ou broutent la végétation utilisée comme abri par les oiseaux et par là-même dérangent les colonies.
L’espèce est classée « Préoccupation mineure » (LC) sur la liste rouge de l’UICN, mais « Quasi menacée » (NT) sur la liste rouge 2015 de l’UICN France et Polynésie française.

Texte original de Caroline BLANVILLAIN – Compléments et mise à jour par divers membres de la SOP Manu.