• Nom scientifique : Pterodroma heraldica (Salvin, 1888)
  • Nom polynésiens : Koputu (Marquises : Ua Pou, Tahuata)
  • Ordre : Procellariiformes
  • Famille : Procellariidae
  • Catégorie : Oiseaux de mer
  • Distribution : Société, Australes (Raivavae), Tuamotu-Gambier, Marquises (Ua Pou, Tahuata, Eiao, Hatuta’a, Mohotani, Fatu Huku), Mais aussi Hawaii, Micronésie, Fidji et le groupe Pitcairn

Aspect et identification

37-70 cm. Mâle et femelle d’apparence identique. C’est une espèce polyphasique, ce qui rend sa distinction avec le Pétrel des Kermadec (Pterodroma neglecta) particulièrement difficile, voire pratiquement impossible pour certaines phases de plumage. Les individus les plus sombres sont entièrement noirs, y-compris sous les ailes à l’exception d’une bande blanche à la base des primaires. Les plus clairs sont gris-marron sur le dessus du corps. La face ventrale est blanche. Les flancs tirent sur le gris. Le dessous des ailes est sombre à l’exception des bandes blanches qui passent à la base des primaires. Son bec, fort et noir, est caractéristique de celui des pétrels : il est crochu à son extrémité et surmonté de deux tubes cornés au bout desquels s’ouvrent les narines. La couleur des pattes est variable selon les phases. Il vole avec des battements d’aile amples mais brefs, et de longs vols planés en rasant les flots. Sa queue est arrondie.

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Caractéristiques

Se reproduit aux Marquises (Ua Pou, Tahuata), Tuamotu du Sud et Gambier (Mangareva, Akamaru), mais également aux Tonga, îles Cook et dans le groupe Pitcairn. Il est présent également dans des îles de l’Atlantique tropical et à Maurice, dans l’Océan Indien.

Se reproduit toute l’année, avec une préférence pour l’hiver austral dans le sud de la Polynésie. Les colonies sont petites et dispersées. Les couples se poursuivent mutuellement et bruyamment dans la journée au-dessus des sites de nidification et parfois la nuit (contrairement à de nombreux pétrels qui ne reviennent à terre qu’une fois la nuit tombée). Le nid est un lit de gravier et de pierres, ombragé par une saillie de corniche ou une touffe de fougère. Un œuf unique, blanc, de 59 x 43 mm y est pondu. La reproduction a été étudiée en dehors de Polynésie française. L’œuf est incubé 52 jours par les deux sexes qui alternent. Les jeunes, nourris conjointement par les deux parents, s’envolent au 100ème jour.

Assez sédentaire autour des îles où il se reproduit. Choisit des atolls, des îlots rocheux ou des corniches de falaise dans les îles hautes. Devient pélagique en dehors des périodes de reproduction.

« Ki-ki-ki… » rapides et répétés plus de 20 fois suivis par des notes plus mélodieuses « k-lu » en vol, « kree kree » puissants sur leur zone de reproduction ou caquètements de sterne.

Surtout des calamars mais aussi des poissons.

Distribution

Se reproduit aux Marquises (Ua Pou, Tahuata), Tuamotu du Sud et Gambier (Mangareva, Akamaru), mais également aux Tonga, îles Cook et dans le groupe Pitcairn. Il est présent également dans des îles de l’Atlantique tropical et à Maurice, dans l’Océan Indien.

Reproduction

Se reproduit toute l’année, avec une préférence pour l’hiver austral dans le sud de la Polynésie. Les colonies sont petites et dispersées. Les couples se poursuivent mutuellement et bruyamment dans la journée au-dessus des sites de nidification et parfois la nuit (contrairement à de nombreux pétrels qui ne reviennent à terre qu’une fois la nuit tombée). Le nid est un lit de gravier et de pierres, ombragé par une saillie de corniche ou une touffe de fougère. Un œuf unique, blanc, de 59 x 43 mm y est pondu. La reproduction a été étudiée en dehors de Polynésie française. L’œuf est incubé 52 jours par les deux sexes qui alternent. Les jeunes, nourris conjointement par les deux parents, s’envolent au 100ème jour.

Habitat

Assez sédentaire autour des îles où il se reproduit. Choisit des atolls, des îlots rocheux ou des corniches de falaise dans les îles hautes. Devient pélagique en dehors des périodes de reproduction.

Voix

« Ki-ki-ki… » rapides et répétés plus de 20 fois suivis par des notes plus mélodieuses « k-lu » en vol, « kree kree » puissants sur leur zone de reproduction ou caquètements de sterne.

Alimentation

Surtout des calamars mais aussi des poissons.

Statut et protection

Ces oiseaux semblent sensibles à la présence du Rat noir et du rat polynésien qui mangent leurs œufs ou leurs poussins.

L’espèce est classée « Préoccupation mineure » (LC) sur la liste rouge de l’UICN mais classée “Quasi menacée” (NT) sur la liste rouge 2015 de l’UICN France et Polynésie française.

Texte original de Caroline BLANVILLAIN – Compléments et mise à jour par divers membres de la SOP Manu.