• Nom scientifique : Pluvialis fulva (Gmelin, 1789)
  • Noms polynésiens : Torea (Société et Tuamotu); ti’ofi – ti’afe (Australes)
  • Ordre : Charadriiformes
  • Famille : Charadriidae
  • Catégorie : Oiseaux migrateurs
  • Distribution : Sibérie et Alaska (reproduction) Partout en Polynésie française

Aspect et identification

Pluvier fauve23 cm. Mâle et femelle d’apparence identique. Les individus en plumage non reproducteur ont le dessus du corps brun ponctué de taches blanches, rousses et fauves. Le ventre est beige à blanchâtre. La tête est de couleur fauve surmontée d’une calotte sombre qui reprend les taches colorées du dos. Les individus en plumage reproducteur ont les joues, la gorge, la poitrine et le ventre noirs bordés par une épaisse bande blanche. Les pattes sont longues, de couleur gris olive à gris sombre. Le bec est noir et court. Sa démarche est caractéristique des pluviers : il court sur une petite distance, s’arrête brusquement, picore le sol et repart très vite.

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Caractéristiques

Se reproduit en juin-juillet en Sibérie et à l’Ouest de l’Alaska. D’août à avril, il hiverne dans les îles du Pacifique, en Asie du Sud-Ouest, en Nouvelle-Zélande et en Australie. Visible alors partout en Polynésie française où certains individus séjournent même toute l’année.

Se reproduit de juin à juillet à l’Est de la Sibérie et à l’Ouest de l’Alaska mais jamais en Polynésie française. Nidifie dans une dépression vaguement délimitée par des herbes, de la mousse ou des feuilles. La femelle pond 3 à 5 œufs blanc crème tachetés de noir, mesurant en moyenne 48 x 33 mm.

C’est une espèce limicole. Le jour, elle recherche sa nourriture dans les champs (prairies d’herbes rases, gazons des jardins, bords de route, terrains de foot et pistes d’aviation) et les tarodières mais aussi sur les rivages et les récifs exposés par le retrait des vagues. Des groupes se forment en bord de mer où ils passent généralement la nuit.

« tou-wit… » répétés deux à trois fois en alarme.

Insectes, larves et petits crustacés.

Distribution

Se reproduit en juin-juillet en Sibérie et à l’Ouest de l’Alaska. D’août à avril, il hiverne dans les îles du Pacifique, en Asie du Sud-Ouest, en Nouvelle-Zélande et en Australie. Visible alors partout en Polynésie française où certains individus séjournent même toute l’année.

Reproduction

Se reproduit de juin à juillet à l’Est de la Sibérie et à l’Ouest de l’Alaska mais jamais en Polynésie française. Nidifie dans une dépression vaguement délimitée par des herbes, de la mousse ou des feuilles. La femelle pond 3 à 5 œufs blanc crème tachetés de noir, mesurant en moyenne 48 x 33 mm.

Habitat

C’est une espèce limicole. Le jour, elle recherche sa nourriture dans les champs (prairies d’herbes rases, gazons des jardins, bords de route, terrains de foot et pistes d’aviation) et les tarodières mais aussi sur les rivages et les récifs exposés par le retrait des vagues. Des groupes se forment en bord de mer où ils passent généralement la nuit.

Voix

« tou-wit… » répétés deux à trois fois en alarme.

Alimentation

Insectes, larves et petits crustacés.

Statut et protection

L’espèce est classée « préoccupation mineure » (LC) sur la liste rouge de l’UICN.

Texte original de Caroline BLANVILLAIN – Compléments et mise à jour par divers membres de la SOP Manu.