• Nom scientifiqueAcrocephalus rimitarae (Murphy & Mathrews, 1929)
  • Noms polynésiensOromao (Rimatara)
  • Ordre : Passeriformes
  • Famille : Acrocephalidae
  • Catégorie : Oiseaux terrestres endémiques
  • DistributionAustrales : Rimatara uniquement

Aspect et identification

17 cm. Mâle et femelle d’apparence identique. Ces petits passereaux ont une calotte érectile. Certains individus sont entièrement jaunes ou vert-olive. D’autres ont les joues, la gorge et le ventre jaunes; la calotte et la nuque marron et les ailes mouchetées de taches en forme d’écailles blanches et marron. On ignore pour l’instant si ces variations de plumages sont liées à l’âge ou à l’existence de plusieurs phases de coloration.

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Voix

Caractéristiques

Endémique de Rimatara.

Semble saisonnière et s’étendre de décembre à mai-juin au moins.

Cette rousserolle est présente partout sur l’île avec une prédilection pour les fonds de vallées et les zones horticoles.

Chants moins riches que chez les autres fauvettes de Polynésie française. Les cris les plus communs sont des « tip, tip, … » espacés, répétés une ou plusieurs fois. On note également des cris d’alarme de type « chrou… ». Des chants plus mélodieux mais simples sont parfois entendus. Lors des interactions sociales, des claquements secs ressemblant aux cris des margouillats* et des piaillements de quémande sont émis.

Insectes variés et nectars de fleurs dont celles de l’Erythrine ou atae (Erythrina variegata). Elle chasse aussi bien au sol que dans les arbustes ou les arbres les plus hauts.

Distribution

Endémique de Rimatara.

Reproduction

Semble saisonnière et s’étendre de décembre à mai-juin au moins.

Habitat

Cette rousserolle est présente partout sur l’île avec une prédilection pour les fonds de vallées et les zones horticoles.

Voix

Chants moins riches que chez les autres fauvettes de Polynésie française. Les cris les plus communs sont des « tip, tip, … » espacés, répétés une ou plusieurs fois. On note également des cris d’alarme de type « chrou… ». Des chants plus mélodieux mais simples sont parfois entendus. Lors des interactions sociales, des claquements secs ressemblant aux cris des margouillats* et des piaillements de quémande sont émis.

Alimentation

Insectes variés et nectars de fleurs dont celles de l’Erythrine ou atae (Erythrina variegata). Elle chasse aussi bien au sol que dans les arbustes ou les arbres les plus hauts.

Statut et protection

En 2002, la population de Rousserolles de Rimatara comptait 5700 individus. Le recensement effectué en 2017 a donné 958 individus estimés.
L’espèce est donc en danger car sa présence est en diminution drastique et restreinte à cette unique et petite île (800 hectares). L’intrusion du rat noir sur cette terre encore protégée aurait un impact désastreux sur l’ensemble de l’avifaune locale.

L’espèce est inscrite en catégorie A sur la liste des espèces protégées par la réglementation territoriale de Polynésie française.
Elle est classée « En danger critique d’extinction » (CR) sur la liste rouge de l’UICN.

Texte original de Caroline BLANVILLAIN – Compléments et mise à jour par divers membres de la SOP Manu.