• Nom scientifiqueAcrocephalus atyphus (Wetmore, 1919)
  • Noms polynésiensKotiotio (Tuamotu), rokikokiko (Marutea sud)
  • Ordre : Passeriformes
  • Famille : Acrocephalidae
  • Catégorie : Oiseaux terrestres endémiques
  • Distribution : Tuamotu

Aspect et identification

15 cm. Mâle et femelle d’apparence identique. Le dessus du corps est jaune beige ou marron chiné de gris, le dessous est plus clair. L’œil est traversé par une bande sombre. La calotte est érectile. La partie supérieure du bec est grise, comme les pattes.

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Caractéristiques

L’espèce est présente dans de nombreux atolls des Tuamotu mais absente du groupe Actéon, de Reao et de Puka Puka. Elle est éteinte à Mangareva, Moruroa et Fangataufa.

Un à trois œufs bleu-vert pâle (23 x 16 mm) avec des points et des taches brunes concentrées sur le côté le plus large. Niche probablement toute l’année.

Buissons de miki miki (Pemphis acidula), fara (Pandanus tectorius), étendues de Timonius polygamus et de tohonu (Tournefortia argentea) ainsi que les cocoteraies. L’espèce affectionne les tou (Cordia subcordata) et les miro (Thespesia populnea).

Émet des sifflements variés et des « chrou » répétés comme la Rousserolle à long bec de Tahiti (Acrocephalus caffer).

Variée, surtout des insectes. Comme toutes les rousserolles de Polynésie française, elle chasse aussi bien au sol que dans les arbres et arbustes, ce qui est inhabituel pour le genre. Cela traduit une adaptation au mode de vie insulaire où les oiseaux ont tendance à occuper plusieurs niches écologiques plutôt que de se spécialiser et de ne fréquenter qu’un seul type d’habitat comme c’est souvent le cas pour les espèces continentales.

Distribution

L’espèce est présente dans de nombreux atolls des Tuamotu mais absente du groupe Actéon, de Reao et de Puka Puka. Elle est éteinte à Mangareva, Moruroa et Fangataufa.

Reproduction

Un à trois œufs bleu-vert pâle (23 x 16 mm) avec des points et des taches brunes concentrées sur le côté le plus large. Niche probablement toute l’année.

Habitat

Buissons de miki miki (Pemphis acidula), fara (Pandanus tectorius), étendues de Timonius polygamus et de tohonu (Tournefortia argentea) ainsi que les cocoteraies. L’espèce affectionne les tou (Cordia subcordata) et les miro (Thespesia populnea).

Voix

Émet des sifflements variés et des « chrou » répétés comme la Rousserolle à long bec de Tahiti (Acrocephalus caffer).

Alimentation

Variée, surtout des insectes. Comme toutes les rousserolles de Polynésie française, elle chasse aussi bien au sol que dans les arbres et arbustes, ce qui est inhabituel pour le genre. Cela traduit une adaptation au mode de vie insulaire où les oiseaux ont tendance à occuper plusieurs niches écologiques plutôt que de se spécialiser et de ne fréquenter qu’un seul type d’habitat comme c’est souvent le cas pour les espèces continentales.

Statut et protection

Elle est inscrite en catégorie A sur la liste des espèces protégées par la réglementation territoriale de Polynésie française.
L’espèce n’est pas menacée et classée « Préoccupation mineure » (LC) sur la liste rouge de l’UICN.

Texte original de Caroline BLANVILLAIN – Compléments et mise à jour par divers membres de la SOP Manu.