DE QUOI S’AGIT-IL ?
Seuls 4 couples de Monarque subsistent à Fatu Hiva. Les rats noirs, arrivés en bateau dans les années 80, sont responsables de cette situation. Trois marquisiens et deux biologistes se relaient pour veiller sur cette espèce à plein temps. Hélas cela ne suffit toujours pas à faire augmenter les effectifs. La Malaria aviaire, une maladie propre aux oiseaux, pourrait expliquer une mortalité inexpliquée observée chez certains jeunes individus. Il est encore temps de sauver l’espèce d’une extinction définitive. Pour cela, il est urgent de comprendre le risque pour protéger les derniers individus de l’espèce.
POURQUOI SOUTENIR CE PROJET ?
Le Monarque de Fatu Hiva, ou ’Oma’o ke’eke’e, est l’espèce la plus menacée de Polynésie Française. Elle fait partie du patrimoine de la planète, et des îles Marquises en particulier. C’est un oiseau de taille moyenne, et il n’existe nulle part ailleurs que dans cette île. Cet oiseau possède des sourcils et a un chant comparable à celui du cri d’un chat à qui on a marché sur la queue. De nombreuses histoires anciennes existent à son sujet, et il est considéré comme un messager par les habitants de l’île.
Depuis 2008, l’association Manu se bat pour que le Monarque de Fatu Hiva ne s’éteigne pas. Cette espèce peut disparaître de la planète à tout moment si le nombre de jeunes adultes n’augmente pas rapidement. Plusieurs jeunes ont été retrouvés morts au sol sans trace de prédation. Un oiseau vient d’être analysé et un parasite sanguin (de type Plasmodium) a été observé dans certains tissus. Il est urgent de cerner le problème pour pouvoir mettre en place rapidement des actions de terrain. À Hawaii, plusieurs espèces d’oiseaux endémiques ont ainsi disparu de la planète en raison du Paludisme aviaire.
COMMENT LES DONS SERONT-ILS UTILISÉS ?
Une mission avec un spécialiste des moustiques doit s’organiser rapidement afin d’inventorier les espèces de moustiques présentes dans le sanctuaire des monarques, puis de collecter des moustiques femelles pour analyser la présence de malaria par analyse PCR. Cela permettra d’identifier le moustique vecteur de cette maladie et de connaître également les gîtes et les autres animaux qui fournissent du sang à ce moustique (rats, cochons sauvages…). Ces informations sont cruciales pour mettre en place une stratégie afin de protéger les monarques de cette menace.
L’intégralité des dons récoltés permettra ainsi de financer les frais de missions de personnel spécialisé dans les moustiques ainsi que les frais d’analyses.